Concevoir votre réserve naturelle la plus diversifiée, telle est votre mission dans Nimalia parmi les pandas, les lions, les girafes, les gorilles, …

Obtenir le plus de points en respectant les conditions de construction dictées par les cartes objectifs. À vos méninges car aucune partie ne ressemblera à une autre et chacune de vos décisions aura un impact sur votre réserve et son score.

Nimalia ? Mais, qu’est-ce que c’est ?

À la base, Nimalia, c’est un petit de carte aperçu à Cannes en me disant : « un petit jeu pour les gosses ». Et bien oui mais non, Nimalia, on l’essaye, on se prend une « taulée » et on y revient pour se venger. On a affaire à beaucoup plus qu’un jeu de carte tout simple et coloré.

Nimalia, c’est clairement de la pose de tuiles mais avec une condition de superposition sur votre jeu existant. Les parties se déroulent en 5 manches et à la fin de chacune d’elle, on va marquer des points selon des objectifs. Et justement, ces objectifs sont différents à chaque manche et respectent une carte de ligne de score qui indique quels objectifs comptent durant chaque manche. D’ailleurs, ce principe de scoring et d’objectifs différents par manche n’est pas sans rappeler le système d’objectifs et de scoring de Cartographers.

Nima lia est tout bonnement le type de jeu qui s’adresse à tous dans la famille et qui vous réservera une double lecture plus stratégique par la suite en fonction des joueurs autour de la table. C’est ce que j’aime d’autant que la rejouabilité est très bonne, il ne faut pas passer à coté de Nimalia.

Mais, comment on joue ?

Tout le jeu va dépendre de la mise en place de 2 éléments à savoir :

• 4 cartes d’objectifs parmi les 11 cartes recto-verso du jeu,
• 1 carte de ligne de score parmi les 5 fournies.

Cette mise en place va permettre de déterminer de quelle manière les joueurs vont marquer des points durant les 5 manches du jeu. La carte de ligne de score indique donc à chaque manche sur quels objectifs vous devrez vous focaliser. Vous adapterez donc votre stratégie par rapport à ces objectifs sans oublier ceux qui seront actifs aux tours suivants. Les objectifs sont de diverses formes comme la pose de carte selon un schéma à suivre, une quantité d’un type d’animal, le tracé d’une rivière, …

Chaque joueur jouera 3 cartes à chaque manche avec la condition de recouvrir à minima un des coins d’une carte déjà posée. Avec 3 cartes qu’il faudra piocher, vous allez en choisir une et drafter le restant à votre voisin ce qui vous permettra de jeter un œil au jeu des adversaires.

Votre zone de jeu va s’étendre sur un carré de 6 lignes sur 6 colonnes et il ne faudra pas en sortir.

Mais, on en pense quoi ?

J’ai failli passer à coté de ce merveilleux petit jeu de cartes au FIJ 2023.
Tout d’abord, les illustrations de Pauline Détraz sont toutes mignonnes même si j’aurai personnellement aimé un peu plus de diversité (plusieurs gorilles, …). Cela dit, il va de soit que ce choix d’édition a été fait pour garder une certaine logique pour les jeunes joueurs donc ce n’est en rien un point négatif.
La mécanique est somme toute classique. On prend une tuile et on la pose mais ce n’est pas si évident car à partir du 2ème tour, on aura toujours le choix de perdre tel animal au profit de cette nouvelle tuile. C’est bien pensé, un potentiel malus pour un nouveau bonus, j’aime cette méthode.
C’est un très bon petit jeu que l’on ressortira régulièrement. La gestion du scoring sans cesse renouvelé à chaque partie et qui engendre des choix et nouvelles stratégies à chacune des 5 manches; c’est parfait pour une bonne rejouabilité. Donc, il sera difficile de critiquer négativement Nimalia, ce jeu familial est extra.

Je me répète mais, Nimalia, on l’essaye, on se prend une « taulée » et on y revient pour se venger.

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